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Le rugby, ce sport de rigolards

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J'ai bien d'autres idées d'articles (qui avance pas dans la rédaction d'ailleurs).
Mais je me devais de prendre ma plume devant une énième cabriole rugbystique, qui prêterai presque à sourire si elle n'était pas la mise en exergue d'un système devenu bancal.
En effet, 3 joueurs du Racing 92 se sont fait attraper par la patrouille pour des traces de corticoïdes retrouvées dans leurs urines.

Je vous laisse lire cet article de Ouest France pour vous faire un avis sur la question.

À noter le sublime "les trois joueurs concernés, avaient été déterminants dans la victoire héroïque du Racing, en infériorité numérique pendant plus d'une heure. ". En effet, c'est plus compliqué d'être déterminant quand on est en costume dans les tribunes.

Sans en attendre d'avantage, il y a eu une sorte de déchaînement médiatique comme on n'en avait pas vu depuis... l'affaire Laurent Bénézech parlant aussi de produits dopants dans le milieu du rugby.

Il est malheureux de voir comment le milieu de rugby peut prendre la fuite devant les problèmes.
Et là, je ne parle même pas de dopage, car celui-ci n'a probablement pas eu lieu, mais plutôt de l'intégrité des joueurs.
Par exemple, Carter avait joué la finale de Champions Cup de la même année malgré une blessure au mollet.

Encore, une fois, ce n'est pas la première fois qu'on suspecte du dopage, ou plus largement, de porter atteinte à l'intégrité des athlètes.
Ce qui me choque toujours, c'est la désinvolture avec laquelle le monde du rugby répond aux accusations, voir ne prêche que son propre intérêt :
Pharmacie du RCT: RTL « dégoûté » des « méthodes inacceptables » de Mourad Boudjellal - 20minutes.fr
Accusé de dopage, Armitage se défend - ladepeche.fr
Boudjellal prêt, s’il y a dopage, à réclamer son Brennus au Racing - sports.fr

Cette affaire devrait faire réfléchir les dirigeants sur la fuite en avant du sport spectacle et des enjeux monstres que cela provoque. Particulièrement en période d'élection LNR et FFR.
Il est, pour moi, criminel de faire jouer un joueur blessé et particulièrement sous infiltration de corticoïdes.
On ne joue pas avec les médicaments, on ne joue pas avec la santé d'autrui.
Les valeurs qui sont mises en avant par le rugby ne sont devenu d'une vulgaire palissade.
Il est fort probable, selon moi, que les mêmes soucis sanitaires du foot US apparaissent pour le rugby. Car tout simplement, si le rugby est trop devenu un jeu de mammouths, il a su garder de la grâce pour esquiver les problèmes.

Aller plus loin :
Imanol Harinordoquy : des corticoïdes, ce n’est pas pour jouer, c’est pour que tu te soignes  - lerugbynistere.fr

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