Ortegeek

Culture Libriste

Retournez à Accueil /

Steve Rothery - The Ghosts of Pripyat

0
Dans ce blog, je ne me gêne jamais pour parler de musique.
Pour l'instant, je n'avais abordé que des concerts, mais jamais d'un album en particulier.
Aujourd'hui, je vais vous faire une petite critique sur "The Ghosts of Pripyat" de Steve Rothery.

The Ghosts of Pripyat

Steve Rothery, c'est le guitariste du groupe Marillion (un hommage raccourci au Silmarillion de Tolkien), groupe avec un style progressif voir rock symphonique, particulièrement dans les années 80.
Rothery se démarque par un jeu très aérien, qui rappellera à certains David Gilmour (avec Comfortably Numb de Pink Floyd).
En 2015, il décide de sortir, pour quelque temps, du carcan du groupe qui l'a fait connaitre pour lancer sa première galette en solo.

Live in Plovdiv

Ce premier album solo fait preuve d'une grande maturité et d'un sens aigu de la narration musicale.
En effet, l'album est entièrement instrumental, ce qui s'en être trop casse-gueule pour un musicien issu du progressif, reste une belle performance.
On est aussi assez loin des pensifs exubérants de certains guitar-heroes et on se rapproche plus d'un "Privateering" de Mark Knopfler.

Live in Rome

Beaucoup de mélancolie ressort de cet opus, un mélange entre "Black Swans and Wormholes Wizard" de Joe Satriani et "Hand.Cannot.Erase" de Steven Wilson, qui participe d'ailleurs à un des morceaux.
Ce morceau "Old Man of the Sea" est un véritable bijou, celui que j'adore le plus. L’ambiance est parfaitement travaillé, sans oublier un découpage et un progression intelligente.
On a aussi une vrai impression de douceur comme si la mélodie venait se napper autour de nous. On sent une vraie profondeur et une vraie réflexion, probablement, car en plus de ses nombreuses années d'expérience, les morceaux de l'album sont d'abord née en concert (les deux lives sont sortis avant l'album).
Le reste de l'album n'est pas en reste, les morceaux s’enchaînent de façon cohérente, se renouvelant par des dernières pistes un peu plus rock.
On notera aussi de la photo de la pochette est signée Yann Arthus-Bertand.

Il existe aussi deux lives, antérieur à l'album donc.
Live in Rome est assez proche de l'album final pour le rendu, tout en ajoutant des morceaux de Marillion.
Live in Plovdiv reprend la quasi-totalité des morceaux de l'album, mais avec un angle différent.

J’espère vous avoir donné envie de jeter une oreille sur cet album.
Je reviendrai probablement sur d'autres albums de progressif.


En savoir plus :
Un autre avis sur l'album - amarok-mag.com

Écrire un commentaire

Quelle est la deuxième lettre du mot qhpcj ?