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Nous sommes Charlie
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Ce 07/01/2015 restera une date marquante pour le peuple français mais surtout de la liberté d'expression.
Rire à en pleurer ou mourir de rire ? Aujourd'hui, des gens sont morts pour nous avoir tenté de nous rire.Non pas d'un humour léger et bon enfant, mais d'un humour au vitriol, qualifié de noir et que certains se refusent à consacrer, car nous ouvrant probablement un peu trop les yeux sur nos réalités et les défauts du genre humain.
Cet humour noir a fini par devenir sanglant.
Par le passé, des personnes ont déjà tenté d'ébranler notre société par leurs vindictes religieuses ou ethniques, d'autres pays payant encore un lourd tribut de ces exactions.
Souvent, ces actes de barbarie touchent des personnes inconnues du grand public et leurs remous parviennent alors plus difficilement à nos quotidiens.
Aujourd'hui, ses victimes ont un nom, une adresse d'une telle renommée que le séisme se ressent dans toute la société française mais aussi mondiale.
La symbolique est forte avec Charlie Hebdo, journal satyrique et irrévérencieux, qu'il représente bien ce coup porté à la liberté d'expression.
Bien avant, certains voulaient déjà le museler, le réduire au silence pour l'utilisation de cet humour, de ce ton qui ne fait visiblement pas rire tout le monde.
Le journal n'avait que faire des critiques et des menaces, ne voulant jamais renier sa philosophie et sa liberté d'expression.
Mais ils y sont arrivés, par la force et la violence, ne pouvant répondre autrement à ceux qui les voyait blasphémer.
Ces barbares veulent nous obliger à la terreur, voulant infecter notre république par le schisme de l'intolérance pour mieux nous asservir ou nous diviser.
Il ne faut jamais avoir de réaction épidermique dans ces cas de figure, car où nous pourrions devenir pires que ceux que nous dénonçons.
Aujourd'hui, des êtres humains ont payé de leurs vies et leurs sangs le prix de l'intolérance, de l'aveuglement et de l'obscurantisme vis-à-vis de nos libertés.
La vérité reste bien sur, plus complexe à décrire et elle n'est probablement pas exacte à ce que j'ai écrit, malgré tout, souvenons-nous que ce tragique événement doit nous rappeler que la liberté à un prix et que c'est un bien des plus précieux.
J'adresse mes plus sincères condoléances aux membres des familles des victimes et surtout, je souhaite à Charlie Hebdo, un prompt rétablissement, car la barbarie ne doit jamais gagner.
Je finirai mon billet par une citation :
Quand, dans un Etat, vous ne percevez le bruit d'un conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n'y est plus. - Edouard Herriot
Et aussi avec quelques articles me paraissant assez opportuns: